Baptisé "Danse Avec les loups" par son premier propriétaire en 1998, le numéro 229 a été construit en bois moulé par l'AFPA Auray sur les plans de l'architecte JP Villenave.

La recette secrète de ce lifting sidérant?! Plus de 5700 heures de travail et des litres d'huile de coude!

Pour mieux saisir l'ampleur des modifications effectuées au cours des 3 dernières années, suivez le guide et embarquez à bord du 229!

Les safrans

Pourquoi deux safrans?

Le parcours de la MiniTransat fait naviguer les bateaux majoritairement au portant, à plat. Pour gagner en stabilité de route afin d’atteindre des vitesses moyennes plus élevées et améliorer le comportement sous pilote automatique, les Minis ont deux safrans. Le 229 et plus généralement les Mini 6.50 sont des bateaux très larges et si l'on veut pouvoir positionner le safran dans l'axe de la carène lorsque le bateau gîte, il est nécessaire d'en avoir deux.

Les safrans installés actuellement sur le bateau ont été réalisés en fibre de carbone en collaboration avec des étudiants du BTS Construction Navale de Saint-Nazaire (44).

La quille

Une quille pendulaire augmente le couple de rappel contre le vent. L'angulation de la quille se règle par des palans, à l'intérieur du bateau. La quille peut être décalée au vent jusqu'à environ 40°, afin de déporter le poids du bulbe et donc d'augmenter la puissance du bateau. Dans peu de vent, la quille est remise dans l'axe.

Les dérives

A la différence des avions qui « s’appuient » sur l’air avec leurs ailes pour voler, les bateaux équipés de quille pendulaire « s’appuient » dans l’eau avec leurs dérives pour ne pas déraper sur la surface et aller droit.
Les bateaux ayant une quille restant dans l’axe n’en sont pas équipés car eux « s’appuient » sur leur voile de quille pour ne pas déraper sur l’eau.


Réalisées en fibre de carbone, Axel a pu compter sur l’aide de David Raison et de Guilhem Thomin pour la réalisation de celles-ci.

La carène

La jauge Mini 6.50 impose que les bateaus soient munis de réserves de flottabilité d'un volume minimum de 1200 litres. Dans le souci d’augmenter la puissance de la carène du 229 (par une augmentation de son volume), les mousses d'insubmersibilité ont été déplacées de l'intérieur vers l'extérieur de la coque, permettant ainsi l'adjonction d'un bouchain vif sans alourdir la plateforme. Une coque à bouchain est une coque donc la section comporte des angles, à l'opposé d'une coque tout en rondeur.



Le mât

Véritable petite machine de course surtoilée, le mât du 229 est un tube de 11,50m en fibre de carbone haut module, matériau offrant à ce jour un des meilleurs compromis raideur/légèreté.

Cassé en août 2012 lors d’une sortie d’entraînement, le premier mât du bateau a permis après réparation de courir les courses qualificatives de début de saison 2013.

La Transgascogne fin Juillet était pour le 229 un premier galop d’essai concluant avec son nouveau mât en vue de la MiniTransat.
Calculé par David Raison, réalisé par Compotech et équipé par Axel, le nouvel espar a donné pleine satisfaction.

Le roof

Le roof est le « chapeau » du bateau. Celui en place était peu adapté au gabarit d'Axel et surtout... trop lourd (refrain habituel!).


Le changement de roof a permis un gain de poids significatif. Axel a pu compter sur Guilhem Thomin pour le dessin et une fois de plus sur Benjamin Durupt pour la mise en œuvre.

L'intérieur


L'intérieur du bateau remplit les fonctions de placard (où les voiles et bouts en tous genres s'amassent), de cuisine (un réchaud suspendu), de chambre (quelques minutes grapillées par ci par là) et de tour de contrôle quand le bateau est sous pilote... Un design "tout-en-un" qui garantit des sensations (et des souvenirs!) extrêmes!

752%
Budget Réuni
soit 1849Nm parcourus sur 4020Nm pour rallier Pointe-à-Pitre
Soutenez le projet
Pour + d'infos et de videos :